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Le 04 septembre 2020Campus TertreChâteau du Tertrefalse false
Michelle Vazquez Soriano soutiendra sa thèse vendredi 4 septembre 2020 au château du Tertre.
Michelle Vazquez Soriano
L’écrivain colombien Andrés Caicedo (1951-1977) est né à Cali, où, vingt-cinq ans plus tard il mettait fin à ses jours. Malgré la brièveté de sa vie, il a laissé derrière lui une œuvre littéraire considérable. Écrivain précoce et polygraphe, il commence à l'âge de quinze ans une carrière de dramaturge. Plus tard, il s’intéressera à d'autres genres tels que la nouvelle, le roman, la critique et le scénario cinématographiques. Il est notamment connu pour son roman ¡Que viva la música! (1977), associé à la contreculture des années soixante et soixante-dix à Cali, ainsi qu’au début de la littérature urbaine en Colombie. La créativité chez Caicedo passait par l’écriture, mais celle-ci s’enrichissait au fur et à mesure de tous ses centres d’intérêt tels que le théâtre, le cinéma, la musique, entre autres. Afin d’englober la complexité de son projet littéraire, nous avons préféré le terme de créateur à celui d’écrivain. Toutefois si sa créativité était sans bornes, ce manque de limites a aussi pu la rendre conflictuelle, et la multiplicité de ses projets l’empêchera de les mener tous à bien. C’est pourquoi une partie de son œuvre restera inachevée. C’est en nous référant à la notion de conflit créateur que nous avons voulu étudier la tension dans son œuvre entre la création et la destruction. Cette thèse repose sur un plan divisé en trois parties. La première traite de l’approche théorique de notre sujet et est divisée en trois sous-parties : le conflit créateur, le projet littéraire et les écrits. Ensuite, nous faisons l’analyse littéraire de ses premiers textes narratifs (1967-1970). Enfin, nous étudions le passage du théâtre au cinéma dans son œuvre (1972-1977).
- Sujet de thèse : « Conflit créateur et projet littéraire dans les écrits d’Andrés Caicedo (1951-1977) », sous la direction de Jean-Marie Lassus.
Résumé
L’écrivain colombien Andrés Caicedo (1951-1977) est né à Cali, où, vingt-cinq ans plus tard il mettait fin à ses jours. Malgré la brièveté de sa vie, il a laissé derrière lui une œuvre littéraire considérable. Écrivain précoce et polygraphe, il commence à l'âge de quinze ans une carrière de dramaturge. Plus tard, il s’intéressera à d'autres genres tels que la nouvelle, le roman, la critique et le scénario cinématographiques. Il est notamment connu pour son roman ¡Que viva la música! (1977), associé à la contreculture des années soixante et soixante-dix à Cali, ainsi qu’au début de la littérature urbaine en Colombie. La créativité chez Caicedo passait par l’écriture, mais celle-ci s’enrichissait au fur et à mesure de tous ses centres d’intérêt tels que le théâtre, le cinéma, la musique, entre autres. Afin d’englober la complexité de son projet littéraire, nous avons préféré le terme de créateur à celui d’écrivain. Toutefois si sa créativité était sans bornes, ce manque de limites a aussi pu la rendre conflictuelle, et la multiplicité de ses projets l’empêchera de les mener tous à bien. C’est pourquoi une partie de son œuvre restera inachevée. C’est en nous référant à la notion de conflit créateur que nous avons voulu étudier la tension dans son œuvre entre la création et la destruction. Cette thèse repose sur un plan divisé en trois parties. La première traite de l’approche théorique de notre sujet et est divisée en trois sous-parties : le conflit créateur, le projet littéraire et les écrits. Ensuite, nous faisons l’analyse littéraire de ses premiers textes narratifs (1967-1970). Enfin, nous étudions le passage du théâtre au cinéma dans son œuvre (1972-1977).
Mis à jour le 02 septembre 2020.